• Loi Macron

      

     

    Loi Macron : le droit du travail fusillé à coup de 49.3 !

     

    Le mardi 17 février, le gouvernement a imposé, via le recours à l'article 49.3, sa nouvelle offrande au patronat : la loi « Croissance, activité et égalité des chances économiques » dite loi Macron. En effet, après le pacte de responsabilité et ses milliards d'euros d'exonérations de cotisations patronales, le gouvernement accède une nouvelle fois aux revendications du Medef : plus de compétitivité, de profit et d' impunité pour l'exploitation patronale, moins de protection, plus de flexibilité et de précarité pour les travailleurs.

     

    Pour un retour sur les points les plus nocifs et une analyse plus poussée voir la rubrique casse sociale

     

     


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    Halte à la répression des militants du Comité National de Défense
    des Droits des Chômeurs en Algérie !

    Depuis plus deux ans, le pouvoir algérien s'est vu débordé par un mouvement de contestation sociale auquel il ne s'attendait pas, dans le sud du pays, à Laghouat notamment. Pour la jeunesse, dans cette région, la seule perspective d'avenir est le chômage ou l'exil. Certain-e-s d'entre eux se sont organisé-e-s et ont créé un Comité National pour la Défense des Droits des Chômeurs. Le mouvement a fait tache d'huile. Le pouvoir, comme à son habitude a réprimé tous azimuts. Harcèlement, arrestations arbitraires, tentatives de corruption. Ceux qu'il n'a pu faire plier passaient aujourd'hui devant un tribunal aux ordres, sous des chefs d'accusation arbitraires. Ainsi de lourdes peines ont été prises ce matin mercredi 11 Février 2014 par le tribunal de première instance de Laghouat contre les militants du CNDDC. Un an de prison dont 6 mois avec sursis à l'encontre de huit militants: Belkacem Khencha, Bekouider Faouzi, Brahimi Belelmi, Bensarkha Tahar,  Mazouzi Benallal, Djaballah Abdelkader, Azzouzi Boubakeur et Korini Belkacem. Accusés " d'attroupement » alors qu'ils menaient une action de protestation pacifique le 28 janvier dernier,  et après ce verdict, ces militants emprisonnés depuis 15 jours ont décidé d'entamer une grève de la faim. La confédération générale autonome des travailleurs en Algérie CGATA et le syndicat national autonome des personnels de l'administration publique SNAPAP condamnent énergiquement les lourdes peines, et demandent la libération immédiate des militants du comité des chômeurs. La CGATA et le SNAPAP tout en étant solidaires avec les militants emprisonnés à travers des action de terrain, appellent à une mobilisation nationale et internationale pour la libération immédiate des membres de la CNDDC emprisonnés pour activité militante. La CGATA et le SNAPAP, membre du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, interpellent l'opinion nationale et internationale, les organisations de société civile, à mener une campagne pour la libération des jeunes détenus et condamnés au tribunal de Laghouat.

     Nous exigeons la justice pour les condamnés, c'est-à-dire, pour commencer,

    leur libération immédiate et l'arrêt de toutes poursuites.
    Solidarité internationale avec le CNDDC !

     


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    Après plusieurs mois d'absence, notre blog est de nouveau actif

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  • rendez-vous : 18H00 Place Belleville (Angle de la Route de Vienne et de la Rue Audibert et Lavirotte) 69008 - (Bus C12 ou C35 - Arrêt Grand Trou)

     

    Le 5 octobre 1961, alors que les négociations devant mettre fin à la guerre d’Algérie ont commencé, le préfet de police Maurice Papon décrète un couvre-feu pour les Français musulmans d’Algérie à Paris et dans sa banlieue.

    Le 17, une manifestation pacifique à l’appel du FLN s’ensuit, celle-ci sera sauvagement réprimée. Dans les rues de Paris, ces hommes et ces femmes vêtus pour la circonstance de leurs plus beaux habits se pensaient et se voulaient désormais libres. Ce qui fut insupportable aux yeux des représentants de l’ordre raciste et colonial.

    Longtemps, les atrocités commises pendant cette manifestation pacifique d’Algériens ont été passées sous silence par le gouvernement et les médias français. Aujourd’hui, on en sait beaucoup sur la violence de cette nuit : des cars de police quadrillaient la ville, des policiers cernaient les bouches de métros, prêts à arrêter les manifestants. Aux portes de Paris, à la sortie et dans les couloirs des métros, sur les grands boulevards, les manifestants seront systématiquement matraqués, à coups de crosse, de gourdin, de bâton, souvent jusqu’à ce qu’ils s’effondrent.

    Les policiers frappent au visage, au ventre et tirent sur les manifestants qui, à aucun moment, ne font preuve de violence ni d’aucune résistance. Sur les ponts, des centaines d’hommes sont balancés à la Seine. En plein Paris, pendant plusieurs heures, se déroule une véritable chasse au faciès à laquelle la population parisienne assiste et collabore, parfois. Le préfet de police M. Papon suit toutes les opérations et se rend lui-même à l’Étoile, pour constater leur " bon déroulement ". Il attisera la colère des policiers qui voulaient se faire justice eux-mêmes, en leur répondant : " Pour un coup rendu, nous en porterons dix ". Par ailleurs, il assurera aux policiers que "quoi qu’il arrive vous êtes couverts".

    Au moins 200 Algériens ont été tués, 15 000 autres arrêtés puis torturés, parmi eux beaucoup sont internés et battus. On assiste à des exécutions et nombreux sont ceux qui meurent de blessures non soignées.

    Au lendemain de la manifestation, le bilan officiel est de deux morts algériens. Il fait état de " tirs échangés " entre la police et les manifestants. Malgré les efforts de quelques parlementaires, le gouvernement empêche la création d’une commission d’enquête. Aucune des plaintes déposées n’aboutira.

    Aujourd’hui ce massacre n’est toujours ni reconnu ni condamné. 53 ans plus tard, la société française va-t-elle enfin comprendre la portée de cet événement ? En bravant le couvre-feu, les manifestants algériens d’octobre 1961 ont affirmé leur volonté de transgresser l’interdit colonial et de cesser d’être invisible.

    Cependant, le racisme dont sont victimes celles et ceux d’origine maghrébine et les anciens colonisés (discriminations quotidiennes, relégation dans des logements insalubres, harcèlement, contrôles au faciès, violences policières parfois meurtrières) est toujours bien présent.

    Les immigrés et leurs descendants ne sont pas les post-colonisés, ils sont toujours les damnés du béton, des grands ensembles, des bidonvilles que les garants de l’ordre raciste peuvent toujours tuer sans être inquiétés. « Morts naturelles » au commissariat, « accidents routiers » de personnes prises en chasse par la police... Ce ne sont pas seulement les meurtres, les bavures dans leur quasi-totalité sont couvertes d’impunité.

    Parmi ces morts combien ne sont pas noirs, arabes, immigrés, enfants d’immigrés ou insurgés ? Quelle que soit la « couleur politique » des gouvernants, la couleur de l’épiderme reste toujours un aspect déterminant de la valeur d’une vie. La France n’est dans l’ère post-coloniale que dans ses mensonges institutionnels, médiatiques et scolaires.

    La mort touche sans distinction d’âge d’Ali Ziri (assassiné en 2009) à Abdelhak Goradia (assassiné en 2014) lors de son expulsion...

    Le système néo-colonial, endo-colonial qui s’exerce au cœur même de la « métropole » régit la vie des damnés à travailler et contribuer à la machine. Ceux dont la voix s’élève au-dessus des champs de bitume, c’est par les matraques, les flashballs, les humiliations en garde à vue, l’impunité des nouveaux tortionnaires et les lourdes peines qui tombent, qu’on les fait taire, qu’on essaye de les réduire à ces corps qui finissent par accepter leur condition d’être de seconde classe.

    En 2007, les frères Kamara sont condamnés à douze et quinze ans de prison. Seuls quelques témoignages sous X rémunérés les accusent d’avoir tiré sur des policiers, lors d’affrontements suscités par le décès de Larami et Moushi. Ces derniers avaient été tués lors de la collision de leur moto avec un véhicule de police.

    Il n’y a pas de rupture dans l’histoire française depuis les années coloniales officielles, les bidonvilles n’ont pas changé à part peut-être l’origine géographique de ceux qui les occupent, l’origine sociale, elle, est toujours la même. Ce sont les mêmes qui humilient, harcèlent, battent et expulsent les habitants des bidonvilles des années 60 à aujourd’hui. Qu’ils soient d’origine maghrébine, des pays de l’est ou rrom, la répression reste la même, l’État fait la chasse à ceux qui n’ont pas le bon bout de papier.

    Le code de l’indigène n’existe plus mais reste la différence de statut, donc de dispositif répressif. En 2005, à Clichy, les damnés de l’intérieur se lèvent contre la banalité de la mort de Zyed et Bouna le 27 octobre. La réponse de l’Etat est immédiate : lacrymo, grenades de désencerclement, flashball, fantasme médiatique du banlieusard-barbare, quadrillage des quartiers révoltés, déni de responsabilité, interpellations à la pelle, lourdes peines, etc. L’état d’urgence et un nouveau couvre-feu sont alors décrétés, suite à ces émeutes. Cela ne s’était pas vu, dans l’histoire française, depuis ceux de la guerre d’Algérie et de 1961…

    Les 22 juin et 21 juillet 2014, lors des fêtes suite aux matchs de Coupe du Monde de l’Algérie, le dispositif policier, la répression et l’impunité des auteurs de bavures sont encore un exemple frappant. Les damnés n’ont pas le droit de se réunir, d’occuper l’espace public sans baisser les yeux ni courber l’échine, ils sont chassés du centre-ville par les canons à eau, et les grenades lacrymogènes. La plainte déposée par Omar contre le policier qui, alors qu’il était à terre, lui a mis des coups de pied au visage, n’a pas abouti, le coup était « un geste technique » « totalement justifié », d’après le procureur.

    Les exemples sont sans fin…

     

                          


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    Le 16 octobre, la casse de la protection sociale continue!

    La Sécu, c'est nous qui travaillons, c'est nous qui décidons !

        Le coeur du système de la sécurité sociale est d'assurer à toutes et tous les moyens de pouvoir se soigner et ce quelque soit leur situation économique du moment. En effet chaque travailleur, lorsqu'il est en activité, participe à son financement par le biais d'une partie de son salaire qui ne lui revient pas directement, mais qui finance la sécurité sociale. Ce système est basé sur la solidarité, afin que les richesses produites soient partagées équitablement et que toutes et tous puissent en profiter. Notre sécurité sociale date de 1945 et provient du Conseil National de la Résistance, voici la base « Il est institué une organisation de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent. ». L'époque était toute différente et le capitalisme après avoir collaboré avec le régime de Vichy et les  nazis était contraint de lâcher du lest.

    Un projet inacceptable pour le Medef, le partonat et le capitalisme en général

            Depuis la fin de le seconde guerre mondiale, le capitalisme a repris du poil de la bête, et dans la guerre sociale qu'il livre aux travailleurs, il entend bien évidemment rogner sur tout ce qui peut lui permettre d'augmenter ses profits. Un des angles d'attaque parmi d'autres (augmentation du nombre d'heures de travail, recours à la précarité pour avoir du personnel corvéable, facilité de licenciement) est d'attaquer ce qu'ils ne cessent d'appeler les « charges » sociales, qui dans les faits est simplement notre salaire socialisé afin de financer tout  le système de protection sociale que nous connaissons. Pour cela, avec le concours les médias et des politiques, on ne cesse de nous rebattre les oreilles avec le coût du travail et le manque de productivité.

    Un gouvernement aux ordres

            Après 5 ans avec Sarkozy et ses exonérations ou abaissements de « cotisations » sociales, le changement de majorité n'a apporté aucun changement dans cette politique. Les exonérations de cotisations, notamment sur les bas salaires se poursuivent, et ce à hauteur de 30 milliards d'euros par an (à mettre en image avec le fameux trou de la sécu de 21 milliards!), il faut aussi rappeler que ces exonérations s'élevaient à 3 milliards d'euros en 1993. La cours des comptes dés 2006 s’interrogeait sur " dispositif incontrôlé ", au coût " très élevé " et à " l'efficacité quantitative incertaine ". A cela, il faut ajouter le pacte de responsabilité de Hollande qui va amputer la sécurité sociale de 20 milliards supplémentaires.

            Face à un tel constat, il est important de se mobiliser jeudi 16 octobre afin de défendre le système de protection sociale et notamment la sécurité sociale, mais il est encore plus nécessaire de prendre conscience que ceci s'inscrit dans la lutte de classes menée par le patronat et le capitalisme pour ses propres intérêts relayée par le gouvernement. D'autres choix de société sont possibles, mais ceux-ci ne verront le jour que si nous les imposons, c'est pour cela qu'une seule journée de grève ne sera pas suffisante et qu'il va nous falloir construire une réelle mobilisation qui impose d'autres choix au gouvernement.

    SOYONS NOMBREUX DANS LA RUE.

    RENDEZ VOUS LE 16 OCTOBRE 2014

    10H30 DEVANT LE SIEGE DU MEDEF

    60 AVENUE JEAN MERMOZ

     

     

     

     


  • Run in Lyon 2014, pour la Palestine

     


  • Répression à l'inspection du travail suite  

     

    SOLIDARITE AVEC NOS CAMARADES CONVOQUES AU COMMISSARIAT

    Compte-rendu de la journée du 3 octobre 2014.

    80 personnes ont répondu présents à l’appel à soutenir nos 4 collègues mis en cause suite au dépôt de plainte par le ministre suite à la journée de grève et de mobilisation du 8 octobre 2013.

    Etaient présents dès 8h30 des collègues de la région Rhône-Alpes, ainsi que l’interprofessionnelle : UD CGT, UL CGT, Solidaires 69, UL FO, UD CNT.

    Les deux collègues convoqués ont été entendus durant 1h pour « délit de dégradation en bande organisée ».Au cours de l’audition il a été confirmé que les personnes ont été identifiées par la direction régionale de notre ministère, et que l’enquête sera élargie afin d’auditionner d’autres collègues de Rhône-Alpes (42, 73, 74…). Il est reproché la dégradation d’un laurier, d’un grillage pour le montant de… 3800 euros et la non distribution de plateaux repas. D’ores et déjà, deux autres camarades de Lyon vont être entendus   le mardi 14 octobre à 10h30 et le jeudi 16 octobre à 14h30.

    Nous assistons aujourd’hui à une criminalisation de l’action syndicale qui a pour objet de freiner toute contestation et expression syndicale au sein du ministère

    Ces accusations ridicules ne doivent pas entamer notre détermination à rester mobiliser!


  •   Agenda Palestine

     

     Samedi 11 Octobre 2014 15h

    Rassemblement

    GAZA, on n’oublie PAS !

    Place de la République à LYON

     à partir de 18h SOIREE EN SOUTIEN A GAZA

    CONCERT de Maher Zain au profit des projets humanitaires à Gaza.

    AVEC MAHER ZAIN, MESUT KURTIS ET KHALID BELRHOUZI

    Entrée 20€ (totalement pour l’aide à Gaza)

    Espace Lumière Centre de Congrès de Lyon,

    20 Quai Charles de Gaulle Lyon

     

    mercredi 15 Octobre 2014 à 19H

    Réunion publique : EXIGEONS DES SANCTIONS CONTRE ISRAEL

    Avec Gilles Devers, avocat

    Maison des fêtes et des familles 20 avenue de la division Leclerc

    Vénissieux

     

    vendredi 24 octobre 2014 à 18h

    Rassemblement pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

    Palais de Justice de Lyon (sur les quais de Saône)

    LYON

     





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