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    Téfal: Pétition de soutien adressée au ministre1 juin

    Pétition à l’initiative de l’intersyndicale CGT, SUD, FSU, FO, CNT

    Une inspectrice du travail de Haute Savoie comparait devant le tribunal correctionnel d’Annecy le 5 juin 2015 en tant que prévenue pour recel (passible de 5 ans d’emprisonnement et de 375000 euros d’amende) et violation du secret professionnel (un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende) à la suite d’une plainte déposée par l’entreprise TEFAL.

    De quoi s’agit-il exactement : l’Inspectrice du travail a été rendu destinataire, par une personne conservant l’anonymat, de documents internes à l’entreprise démontrant que TEFAL agissait auprès de la Préfecture et de la hiérarchie de l’agent pour obtenir sa mutation. Ces documents ont servi de base à la rédaction d’un procès-verbal d’obstacle aux fonctions de l’agent.

    Or, alors qu’elle a pendant plusieurs mois subi des pressions qui ont entraîné une dégradation de sa santé au travail, la plaçant dans l’impossibilité de poursuivre son contrôle de l’entreprise, cette inspectrice du travail est aujourd’hui poursuivie par le parquet d’Annecy à la demande de TEFAL pour avoir fait son travail et dénoncé l’obstacle à ses fonctions.

    Le Procureur, toujours sur plainte de TEFAL poursuit également le salarié, déjà licencié pour faute lourde, qui a alerté notre collègue sur les agissements délictueux de l’entreprise.

    Tandis que Le Ministre du Travail n’a toujours pas condamné publiquement les agissements de l’entreprise TEFAL, cette dernière veut broyer l’Inspection du travail avant que les projecteurs ne soient braqués sur ses agissements et les infractions qu’elle a commises au détriment de ses salariés.

    Le procureur d’Annecy choisit de poursuivre le salarié et l’inspectrice du travail sur plainte de TEFAL plutôt que d’engager des poursuites à l’encontre de l’entreprise qui commet un délit d’obstacle.

    Ce n’est pas la première fois que le patronat local trouve ainsi le soutien de la justice dans le traitement des affaires de droit du travail qui l’oppose aux syndicats ou aux salariés.

    Nous demandons l’abandon des poursuites pénales pour l’inspectrice du Travail et pour le salarié, lanceur d’alerte !

    Nous demandons au Ministre du Travail de condamner publiquement et fermement cette attaque contre l’Inspection du travail.

    signez la pétition en ligne

     

    Pour plus d'infos, et pour le suivi de l'affaire: http://www.cnt-tas.org/

     


  • Appel à rassemblement de la coordination urgence migrant

     

    En soutien aux 150 personnes logées dans un local à Décines suite à l’expulsion du squat d’Yves Farges, nous vous appelons à un rassemblement le Jeudi 4 juin, 18h30, devant la Préfecture.

     

    La Coordination Urgence Migrants, qui est composée actuellement de militants, d’associations : ATD, CLASSES, LDH, Jamais sans toit, RESF, …, face au carences de l’Etat, recherche des solutions de mise à l’abri avec accompagnement de personnes migrantes, dans des écoles, des paroisses et chez des particuliers.

    Suite aux expulsions de mi-avril, dans l’urgence, la Coordination a assuré la mise à l’abri de 150 personnes, dans un local loué à Décines.

    Le préfet s’y est invité le lundi 25 mai afin de présenter la politique de l’Etat :
    - 80% des personnes qui étaient au squat de la rue Yves Farge devront repartir dans leur pays.
    - Etrangers malades = retour au pays.
    - Familles avec enfants de moins de 3 ans = retour au pays.
    - Les recours : inutile d’en faire, ils seront tous rejetés.
    - Plus aucune régularisation.Retour ligne manuel
    - Aucun hébergement ne sera proposé à ceux qui rentrent dans ces catégories lors de la fermeture du local, fixée au lundi 1er juin.
    - Pas de réquisitions de locaux car pas d’accompagnement possible.

    Par contre, le préfet s’engage si les personnes acceptent le retour dans leur pays :
    - à ce que ce retour se passe dignement.
    - à leur arrivée au pays, les personnes recevront une aide financière si elles sont restées plus de 6 mois en France.
    Si elles n’acceptent pas, en cas d’arrestation, leur retour au pays se passerait autrement.

    Une telle politique n’est pas digne. Une demande de rendez-vous a été déposée à la préfecture par la Coordination afin d’exiger un changement de politique.

    Nous vous appelons à soutenir cette demande, en participant au rassemblement lors de cette rencontre, le JEUDI 4 JUIN 2015, 18h30, DEVANT LA PREFECTURE, rue Dunoir (Lyon 3e).

     


  • Projet de loi sur le dialogue social, pour savoir ce qu'ils nous préparent voir la rubrique casse sociale


  • Conférence : La Mémoire de la NAKBA en Israël

     

    Conférence de Thomas VESCOVI, chercheur en histoire contemporaine, sur "La Mémoire de la NAKBA en Israël ", le mercredi 27 mai 2015 à 20h, à la Maison des Passages.

    Le regard de la société israélienne sur la tragédie palestinienne

    L’Etat d’Israël s’est doté récemment d’une loi qui punit la célébration de la Nakba, nom que les Palestiniens donnent à l’expulsion des trois quarts d’entre eux entre 1947 et 1949. C’est dire combien cet évènement pèse dans la mémoire des deux peuples et dans le conflit qui les oppose.

    Pour les israéliens, 1948 est l’aboutissement du rêve sioniste. Pour les Palestiniens, c’est l’avènement du processus colonial qui les a dépossédés de leur droit et de leur terre.

    Dans le même temps où Ben Gourion proclamait la création de l’Etat d’Israël, ses milices chassaient de leurs villages des centaines de milliers de Palestiniens. Les israéliens d’aujourd’hui ont-ils conscience de cette page sombre de leur histoire ?

    En analysant les mécanismes du refoulement de cette mémoire, Thomas Vescovi nous plonge au cœur de la mentalité juive israélienne et nous montre que la paix est impossible sans un accord sur l’histoire.

    Rendez-vous MERCREDI 27 MAI 2015 à 20H à la Maison des Passages (44 rue Saint-Georges Lyon 69005).


  • Non à la fermeture de l'internat Adolphe Favre

     

    La cnt interco soutient les revendications du comité de soutien à l’internat Adolphe Favre et se joint à l’appel au rassemblement contre sa fermeture le lundi 11 mai à 14h devant le siège de la Métropole (ancien hôtel du grand Lyon) rue du lac.

    Le Maire de Lyon a décidé de fermer coûte que coûte l’internat Adolphe Favre !!!
    Cet établissement historique lyonnais accueille des enfants en difficulté, à la demande de leur(s) parent(s) et est une véritable alternative au placement judiciaire.
    Avec 0,32% du budget de la Ville cet internat propose aux enfants un soutien éducatif, psychologique, social, orthophonique et scolaire. Pour le Maire……socialiste……de la 2ème ville la plus riche de France c’est encore trop !!!!
    Citoyens, élus, syndicats, enseignants, pédagogues, anciens pensionnaires, familles et professionnels ont formé un comité de soutien pour refuser cette décision et réaffirmer la pertinence de cet outil.
    Monsieur Collomb ne veut rien voir, rien savoir et rien entendre, il ne tient absolument pas compte des difficultés dans lesquelles il replonge enfants et familles en les privant de ce service public exemplaire !
    Chacun d’entre nous peut participer à ce combat pour que perdure ce lieu unique dédié aux enfants.
    Ce sont nos impôts qui financent les projets mégalos de ce Maire, Sénateur, Président de la Métropole…. Nous avons notre mots a dire !!
    Ne laissons pas des enfants et leurs familles sur le carreau sans perspective d’avenir !!!!!!
    Cent ans de présence de l’internat Favre auprès des plus fragilisés sont balayés d’un revers de main. Monsieur Collomb fait des choix politiques qui ne laissent guère de place à l’éthique. NON À LA FERMETURE !!!
    Les organisations syndicales de la ville de Lyon se sont toutes rassemblées,et ont créé un large consensus autour de l’internat Favre, des politiques de tous bords, des associations, des personnalités de la vie lyonnaise apportent leurs soutiens et se sont opposés à sa fermeture.
    Elles en appellent à la population pour porter cette indignation, afin de rejoindre le comité de soutient, de le faire savoir autour de nous pour que vive cet internat, pour que Lyon ne renonce pas aux valeurs humanistes !


    RASSEMBLEMENT LE 11 MAI A 14H DEVANT LE SIÈGE DE LA MÉTROPOLE (ANCIEN HÔTEL DU GRAND LYON) RUE DU LAC


  • répression syndicale à l'ESA

     

    Les quatre membres de la section syndicale CNT de l’Ecole Spéciale d’Architecture ont eu la surprise déplaisante d’apprendre leur futur licenciement économique ainsi que celui de 4 militants de la CGT, durant la manifestation du jeudi 9 avril 2015 contre la loi Macron alors qu’ils défilaient avec leurs camarades de la CNT.

    « Raccompagnés » à la sortie :

    Dans la matinée du Vendredi 10 avril, les camarades ont été convoqués individuellement par le directeur et le président de l’ESA qui leur ont exposé la motivation de leur licenciement. C’est sous le prétexte de difficultés financières, qui ne cessent de s’aggraver depuis la nomination de la direction actuelle, qu’ils ont décidé d’un plan de restructuration du personnel administratif de l’ESA en supprimant 9 postes dont 4 membres de la section syndicale CNT et 4 membres de la section syndicale CGT. Les entretiens se sont clôt par la remise d’une convocation pour l’entretien préalable au licenciement avec une dispense de travail durant toute la procédure, et ont été « raccompagnés » à la porte de l’ESA. Cette pratique, souvent lié au motif disciplinaire, est encore inédite dans le cadre d’un licenciement économique.

    Petit accord entre « amis » :

    Ce projet a été bien entendu, approuvé par les représentants du personnel CFDT, qui bien qu’ils désapprouvent par principe les licenciements, « comprennent et approuvent » les décisions de la direction, sans même en aviser les salariés alors que leurs mandats sont achevés depuis la fin mars 2015, et qu’ils viennent de signer avec la direction une prorogation de mandat jusqu’au 30 juin 2015 alors que les deux autres sections syndicales réclament la tenue de ces élections professionnelles depuis longtemps.

    L’ESA en « grève » :

    La section CNT de l’ESA est allée diffuser un premier tract dès le lundi et le mardi suivant devant l’école avec une banderole. L’accueil des étudiants mobilisés pour défendre leurs postes a été très chaleureux et la mobilisation s’est organisée de l’intérieur avec sit-in et prise de parole dans la cour sous des banderoles réclamant la démission de la direction et le retrait du projet de licenciement. L’extrême droite radicale en arrière-plan :

    Cependant, des « patrouilles » de militants d’extrême droite radicale, proche de certains membres des instances dirigeantes de l’école, ont rodés autour de notre rassemblement, nous obligeant à la plus grande vigilance. D’après plusieurs témoignages, ces militants avaient été commandités par des proches de la direction en prévision de notre venue devant l’école. Une assemblée générale s’est tenue le soir même, durant laquelle les étudiants ont contesté les décisions de la direction. Mais pour l’instant, le projet de licenciement n’a pas été officiellement abandonné et la direction est restée en place, malgré le choc qu’ont éprouvé les étudiants en apprenant que certains de leurs gouvernants frayaient avec l’extrême droite radicale. Répression syndicale à l’ESA :

    La section syndicale CNT a été crée en mai 2012 par des salariés et des étudiants de l’ESA. Elle s’est donné pour objectif l’amélioration de la condition des étudiants et une défense de leurs intérêts au même titre que ceux des salariés. Par son caractère transversal, la section ESA a pour vocation de fédérer les luttes au sein de l’école. C’est pourquoi elle s’adresse aussi bien au personnel administratif et enseignant qu’aux étudiants. Dans la continuité des principes généraux de la CNT, la section syndicale s’emploie à lutter au sein de l’ESA contre les inégalités de tout ordre et pour le respect de la santé et des droits des salariés et des étudiants de l’école. C’est pourquoi nous exigeons la réactivation du comité d’entreprise, l’instauration du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), l’arrêt du recours systématique au CDD d’usage pour l’embauche des enseignants pour de véritable CDI, afin de supprimer cette forme de précarisation et permettre plus de stabilité et de cohérence pédagogique.

    L’objectif de la section syndicale CNT-ESA est le libre épanouissement de l’étudiant et c’est à ce titre qu’elle a proposé un plaidoyer en faveur d’une école spéciale d’architecture autogérée impliquant un partage égalitaire du pouvoir décisionnel et organisationnel entre tous ses membres. L’autogestion à l’ESA supposerait ainsi la suppression de toute distinction entre dirigeants et dirigés et l’affirmation de l’aptitude de ses membres à s’organiser collectivement sans l’intermédiaire d’une hiérarchie permettant ainsi la réintégration de l’initiative et de la créativité dans l’école.

    C’est pour toutes ces raisons que les directions successives de l’ESA se sont toujours montrés hostiles aux militants de la section syndicale CNT, jusqu’à cette ultime tentative radicale de la supprimer sous le prétexte fallacieux d’un licenciement économique qui dissimule une véritable purge syndicale.

     

    pour soutenir les camarades licenciés de la section ESA, nous vous proposons d'écrire à l'ESA, ci-dessous, un modèle de mail et les adresses où l'envoyer (n'oubliez pas de signer)

    À l'attention de Monsieur François Bouvard, Directeur de l'ESA,
     copies à Madame Brigitte Gelot-Mangel, responsable des ressources
     administratives et financière, et à Madame Martine Jeanne, déléguée CFDT

     Monsieur,
     J'ai appris  par la section CNT ESA que vous avez procédé à 9 entretiens préalables à licenciement. Je dénonce une répression syndicale déguisée et la violence des méthodes employées pour évincer toute forme de contestation à l’ESA. Je soutiens , avec la section CNT ESA, la demande d’arrêt immédiat de toutes les procédures de licenciement à l’encontre des salariés de l’ESA.
     Je demande également votre démission , ainsi que celle du président et du Conseil d'administration, ainsi que l'organisation des élections professionnelles conformément au le droit du travail que vous avez jusqu'à ce jour refusé de respecter
     Veuillez recevoir mes salutations
     Signature

    Message à envoyer aux adresses suivantes
     directeur : francois_bouvard@esa-paris.net
     copie à la Responsable des ressources administratives et financières :
     brigitte_gelot-mangel@esa-paris.net
     et à la Déléguée du personnel CFDT : martine_jeanne@esa-paris.net

    envoyer une copie de votre lettre au syndicat cnt STE75: educ.rp@cnt-f.org


  • Morts en Méditerranée : le capitalisme et le nationalisme tuent !

     

    Entre 2009 et 2013, 4000 hommes, femmes et enfants ont trouvé la mort en Méditerranée en tentant d’échapper à la misère, à la guerre et aux répressions. En 2014, le chiffre était de 3419 morts soit presque autant en un an que pendant les quatre années précédentes. 1700 sont déjà morts en 2015.

    Ces statistiques ne disent rien des blessures, des traumatismes et des souffrances. Elles sont en revanche l'écho d'inégalités de plus en plus violentes. Alors qu'explose le nombre de ces traversées désespérées et des désastres qu'elles impliquent, les bénéfices des actionnaires des multinationales continuent de grimper.  L'exercice 2014 aura vu, pour les entreprises du CAC 40, la réversion de dividendes augmenter encore de 6,5% pour des entreprises dont le chiffre d'affaires est parfois en stagnation ou en régression. L'accaparement des richesses continue à l'échelle mondiale : 1% de la population détient 99% des richesses mondiales.

    Ces chiffres arides disent le poids des Accords de Partenariat Économiques, imposés par les pays riches à des économies fragiles, qui doivent livrer le peu de richesses qui leurs restent au pillage des entreprises internationales ainsi que le poids des guerres menées par la France, l’Union Européenne ou les États-Unis. A cet effet, 60% des victimes sont syriennes, irakiennes ou érythréennes. Elles fuient les guerres et les massacres consécutifs aux interventions « démocratiques » de l’OTAN. Toutes ces interventions, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, ne servent que les intérêts économiques du capitalisme mondialisé, qu’ils soient étasunien, saoudien, qatari , iranien, etc, mais aussi européen et français.

    Dans les pays européens, une population, qui profite des maigres miettes que ceux-ci leur jettent, se referme sur un nationalisme et une xénophobie abjects. Femmes, hommes et enfants continuent pourtant à mourir.

    Ce mardi 21 avril, 800 êtres humains ont péri en Méditerranée lors d’un naufrage. Le chiffre a un peu réveillé les instincts compassionnels des médias jusqu’alors quasi silencieux. Nous savons aujourd’hui à quelle barre il faut placer le cynisme.

    La réaction des pays les plus riches ne se fit pas attendre : la priorité est d’augmenter les moyens militaires et ceux de Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures) pour lutter contre les passeurs. Sans nier la réalité de l’ignoble trafic humain de ces mafias, la situation actuelle est bien la démonstration la plus terrible de l’inanité des solutions répressives. Plus on empêche la circulation légitime des êtres humains, plus on les pousse vers les solutions désespérées . La volonté aujourd’hui affichée d’empêcher le droit de tout être humain à s’installer où il veut va se traduire dans les faits par la destruction annoncée des bateaux avant que ceux ci ne prennent la mer. Ce qui ne fera que rendre plus difficile le départ , et donc accroîtra la dépendance aux passeurs.

    La CNT s’associe à toutes les demandes visant à permettre la libre circulation des êtres humains. Elle considère que cette circulation doit être le fruit d’une libre volonté et non celui de la misère imposée par l’exploitation et la guerre. Les travailleurs en France se doivent d’être solidaires de leurs frères. Ils doivent se battre pour imposer la fin de la logique militariste et impérialiste française, le retrait des troupes françaises des pays où elles sèment la guerre, ainsi que la dénonciation des accords économiques déséquilibrés qui ne servent qu’a renforcer le capitalisme qui les opprime aussi en Europe.

    Liberté de circulation et d'installation ! Arrêt des détentions et expulsions !

    Fermeture des centres de rétention administrative ! Abolition du règlement Dublin III sur la demande d'asile et suppressions de Frontex et d'Eurosur (système européen de surveillance aux frontières) !

    Régularisation de tous les sans papiers et demandeurs d'asile !

     

     


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    Des familles toujours à la rue sans logement

    Des écoles toujours occupées...

     

    Rassemblement à l'appel du collectif jamais sans toit   

    devant la Préfecture (rue Dunoir)

                             mercredi 06/05 à 17h





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