Campagne BDS: appel à la mobilisation contre l'achat de drônes israéliens
LE SAVIEZ VOUS?
Le ministère de la défense envisage le pire. Deux après le dernier massacre israélien à Gaza, le gouvernement français envisage dans le cadre du renouvellement de ses drones de reconnaissance l'achat de drones de la societé israélienne Elbit pour un montant de plus de 100 millions d'euros.
ELBIT se vante de tester ses armes sur le terrain, à savoir très concrètement contre la population palestinienne en général, et celle de la bande de Gaza en particulier.
On le sait, quand des appels à écrire sont lancés, l'impact peut être très utile, on l'a déja vu avec des précédentes campagnes.
Aujourd'hui, on vous invite à une action rapide qui est très importante:
QUOI?
Ecrire un mail à tous les responsables au ministère de la défense dont les adresses sont ci-dessous (attention, ne pas leur envoyer ce message évidemment, ni le titre, nous précisons cela car ça a déja été fait :).
COMMENT:
Si vous êtes pressés, faites simplement un copié coller de la lettre de la Campagne (ou une partie qui vous paraît la plus pertinente) que vous trouverez plus bas. Si vous avez un peu de temps, privilégiez un message personnalisé pour demander au gouvernement de ne pas nous rendre complices des crimes de guerre de l'Etat d'Israël et de ne pas choisir le Skylark de la societé ELBIT.
Dans tous les cas, pour qu'on puisse avoir une idée de l'impact de la mobilisation, mettez l'adresse: pasdedronesisraeliens@gmail.com en copie cachée de votre mail.
Voici les adresses mails au ministère de la défense:
courrier-ministre@sdbc.defense.gouv.fr
> jean-claude.mallet@defense.gouv.fr
> geoffrey.bouquot@defense.gouv.fr
> hugo.richard@defense.gouv.fr
> luis.vassy@defense.gouv.fr
> philippe.decouais@defense.gouv.fr
> veronique.legoff@defense.gouv.fr
> bruno.demesy@dicod.defense.gouv.fr
> Jean.casabianca@defense.gouv.fr
> com.cabinet@defense.gouv.fr
> presse@dicod.defense.gouv.fr
emmanuel.humbert@cabinet.defense.gouv.fr
Lettre ouverte au Ministre de la défense Jean Yves Le Drian:
NON A L’ACHAT DE DRONES DE RECONNAISSANCE ISRAÉLIENS PAR L’ARMÉE FRANÇAISE !
Paris, le 5 juillet 2016
Monsieur le Ministre de la Défense,
L’armée de Terre cherche à renouveler ses drones de reconnaissance [*]. D’où la procédure d’acquisition en cours, qui porte selon la presse sur 210 appareils (répartis en trois lots) pour plus de 100 millions d’euros.
Parmi les choix possibles figure une version modernisée du Skylark 1LE de la société israélienne Elbit Systems.
Comme vous le savez, l’entreprise israélienne Elbit Systems équipe électroniquement le mur déclaré illégal par la Cour Internationale de Justice, qui emprisonne la population palestinienne de Cisjordanie, isole des villages et entrave l’accès aux terres cultivables.
De plus, comme le revendiquent pleinement les acteurs principaux du complexe militaro-industriel israélien, dont Elbit Systems, la population palestinienne sert de cobaye pour tester leurs armes, en toute violation de la 4ème convention de Genève (comme ce fut notamment le cas lors des offensives militaires contre Gaza).
Les États, dont la France, au regard de ses engagements européens et internationaux, ont pour obligation de garantir qu’Israël, comme tout autre État, se conforme au droit international.
Si l’achat du Skylark 1LE se confirmait, vous porteriez, avec l’ensemble du gouvernement, la responsabilité du manquement de la France à ses obligations mais aussi d’un soutien de fait à une industrie militaire israélienne au service d’une politique coloniale, meurtrière et illégale.
Refusant, en tant que citoyens, toute complicité avec cette politique, et rejoignant l’appel de la société civile palestinienne à la mise en œuvre d’un embargo militaire international contre l’Etat d’Israël jusqu’à ce qu’il respecte le droit international, nous vous demandons de rejeter l’offre de la société Elbit Systems.
Campagne BDS France et AFPS
Avec le soutien de la Plateforme des ONG pour la Palestine
[*] Drones de reconnaissance au contact (DRAC) Utilisés par les unités d’artillerie, les DRAC sont, en quelque sorte, des « jumelles déportées » dans la mesure où ils permettent de collecter des informations, de jour comme de nuit et en temps réel, sur une dizaine de kilomètres.