• Concert
        Terreaux Groupe Handala


  • A l'action pour Gaza :

    Accueillons la flottille de la liberté à LYON

    Les deux voiliers, le "Mairead" et le "Falestine" poursuivent leur périple et, par la Saône, arriveront à Lyon comme prévu le vendredi 29 juin.
    Ils font partie d’une flottille de 4 bateaux partis du Nord de l’Europe, qui voguent courageusement vers Gaza, par mer et voies fluviales, pour dire encore une fois NON au blocus et à l’injustice qui frappent la Palestine.

    Nous vous appelons à accueillir ces équipages par un rassemblement festif

    et partager avec eux un pique-nique solidaire

    VENDREDI 29 JUIN à partir de 18h Quartier de la Confluence

    (MJC, 28 Quai Rambaud)


    -> Auparavant ceux et celles qui le peuvent, pourront les saluer depuis les pont de la Saône (à pied ou à vélo)

    En ce rendant à 17h15 sur le Pont de la Feuillée

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    Complément d'information :

    -  Pour les piétons.ne.s qui seront sur le pont de la feuillée, ils et elles pourront accompagner la flottille par les quais de la rive gauche (passerelle du Palais de Justice, pont  Bonaparte) avant de rejoindre la confluence en transport en commun (métro).

    - Les cyclistes pourront rejoindre la confluence en vélo.

    - Apporter vos drapeaux et panneaux

    - Pour le pique-nique, chacun.e apporte son repas

    - Participeront au rassemblement, le coordinateur de la flottille David Heap, le capitaine des deux bateaux Gun Nilsson, La députée Européenne Karima Delli, ainsi que d'autres responsables et élus.


  • Pas d’OQTF sans délai pour Mahamadou, Douga, Alpha, traqués par le Parquet, la PAF et le Préfet !

    Mahamadou, élève du lycée Lamarque de Rillieux, est convoqué pour la 2ème fois à la PAF ce mardi 26 juin. Pour Douga, élève du lycée Cuzin de Caluire, c’est jeudi 28. Tous les deux ont tout juste 17 ans et sont pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance depuis plusieurs mois, et même depuis un an pour Douga, suite à la décision d’un juge des enfants. L’âge de mineur qu’ils ont déclaré à leur arrivée à Lyon n’a pas été contesté lors de l’évaluation dont ils ont fait l’objet, ni lors de l’audience chez le juge des enfants, mais suspicion généralisée oblige, leurs actes de naissance établis au Mali ont quand même été envoyés au bureau de la fraude documentaire de la PAF, et Mahamadou et Douga ont subi des tests d’âge osseux.

    Mahamadou et Douga risquent une Obligation de Quitter le Territoire sans délai avec ou sans mise en rétention, une convocation au tribunal correctionnel, et en conséquence une probable mise à la rue sans un sou, peines déjà infligées à de nombreux mineurs isolés étrangers accusés dans les mêmes circonstances. La semaine dernière, c’était Sindou, élève du lycée Flesselles,  pour qui le Tribunal administratif a quand même fini par annuler vendredi toutes les décisions préfectorales…

    Mardi 26, en solidarité avec Mahamadou, rendez-vous devant la PAF (92, rue de la Part Dieu) à partir de 15h30 !

    Jeudi 28, en solidarité avec Douga, rendez-vous devant la PAF (92, rue de la Part Dieu) à partir de 15h30 !

    Nous réclamerons leur libération avec la reconnaissance de leurs droits de mineurs !

    Vendredi 29, soutien à Alpha qui a besoin d’un titre de séjour.

    Rassemblement à 10h30 devant la Préfecture, 18 rue de Bonnel.

    Nous accompagnerons la délégation du lycée Condorcet de Saint-Priest qui se rendra à 10h30 à la Préfecture pour réclamer la régularisation d’Alpha !

    Alpha est lui aussi victime du harcèlement du Procureur et de la PAF. Il subit les conséquences d’une OQTF sans délai depuis octobre 2017, et ceci alors qu’il possède un passeport guinéen établissant sa minorité au moment des accusations ! Il vient de passer son bac et est admis en DUIT scientifique à Lyon, mais la Métropole lui demande de quitter sa chambre le 15 juillet. Et sans titre de séjour, pas  de chambre au CROUS, pas  de bourse… Comment étudier en étant à  la rue ?

    Venez nombreux (ses) pour que cesse le plus vite possible la traque des jeunes isolés étrangers !


  • Le collectif Jamais Sans Toit organise un rassemblement lundi 25 juin à 17h30 devant la préfecture quai Augagneur, à l'occasion de la tenue du Conseil Départemental de l’Éducation Nationale.

     

    La mobilisation depuis novembre des parents d’élèves, enseignants et citoyens a permis à plus de 200 enfants d’intégrer le dispositif d’hébergement d’urgence cet hiver.

    Ce répit aura permis aussi à ces familles de se consacrer à des démarches d'insertion, de retrouver repos et santé, et d'assurer aux enfants une scolarité quotidienne. 

    Mais ce répit n'aura duré que quelques mois.

    A la sortie du plan froid, les remises à la rue sont nombreuses (Caserne Chabal à St Priest, Foyer de la Sarra à Lyon, Foyer Pierre Valdo à Bron, sorties des hôtels...), au mépris de la loi qui garantie :

    • l’inconditionnalité alors que la DDCS et la préfecture avancent des critères de vulnérabilité pour justifier la remise à la rue d'enfants d'à peine plus d'un an.

    • la continuité de l’hébergement d’urgence.

    Beaucoup de familles dont les enfants sont scolarisés dans les écoles, collèges et lycées de la Métropole lyonnaise vont se retrouver ainsi à passer l'été à la rue ; comme si "la misère était moins pénible au soleil".

    Pourtant la rue tue plus l'été que l'hiver.

    Pourtant les ministres successifs du logement annoncent depuis 2016 l'arrêt d'une gestion au thermomètre.

    Pourtant le président de la République défend la politique du « logement d'abord » visant à favoriser l'insertion sociale par le logement.

    Pourtant la métropole de Lyon est sélectionnée comme territoire de mise en œuvre de cette politique.

    Malgré les promesses et les occupations d'écoles pour mettre à l'abri les familles (école R. Doisneau Lyon 1, école G. Dru Lyon 7, école Lakanal Villeurbanne, école E. Renan Villeurbanne, école L. Jouhaux Lyon 3), beaucoup d'entre elles vont se retrouver à la rue à la fin de cette année scolaire. 

    À l'occasion du Conseil Départemental de l’Éducation Nationale qui se tiendra lundi 25 juin à 18h à la Préfecture du Rhône en présence de M. Le Préfet de Région et de M. l'Inspecteur d'Académie, le collectif "Jamais Sans Toit" organise donc un rassemblement pour rappeler aux autorités compétentes (État, Éducation Nationale) l'intérêt supérieur de l'enfant et le droit inconditionnel à l'hébergement d'urgence. 
     
     À l'occasion de cette CDEN, la FCPE, principale fédération de parents d'élèves et les Syndicats des personnels de l'éducation nationale prendront aussi la parole et rappelleront à l’État les engagements qu'il doit tenir en matière de protection de l'enfance. 

     

    Un toit, c'est un droit !

     


  • Foudroyons le pacte ferroviaire : manifestation cheminot.es le 12 juin

     

    Toutes les AG de France ont reconduit la grève pour la séquence du 12 et 13 juin. Sur la région, la mobilisation se maintient à plus de 20 %. Foudroyons le pacte ferroviaire ! Manifestation des cheminot.es le 12 juin à 12h00 au départ de la Cours des comptes (124, boulevard Vivier Merle, Lyon 3e)

    Vendredi 8 juin, les cheminots se sont invités à la soirée privée des marcheurs, pendant plus d’une heure et demi. Sous la pression, une délégation a finalement été reçue par Benjamin Griveaux, porte parole du gouvernement, la CGT a réaffirmé la détermination, porté les revendications des cheminots et les ffl11contre propositions contenues dans le rapport CGT « Ensemble pour le Fer »

    Ce jour, nous étions 500 dont 400 cheminots à manifester de la gare de Lyon Part Dieu en direction de Transdev, société de transport, pour dénoncer le dumping social et réaffirmer que les cheminots ne sont pas à vendre. Le patron de Tansdev, président de l’UTP patronat du ferroviaire, appelle de ses voeux l’ouverture à la concurrence pour prendre des parts de marché à la SNCF. Il faut savoir que Transdev est détenu à 70 % par la Caisse des dépôts et Consigna-tions, une agence publique. Le crédo de son PDG être plus souple et polyvalent, les cheminots sont venus faire entendre qu’ils ne se laisseraient pas imposer des condi-tions sociales de bas niveau. Lors de cette manifestation, les cheminots se sont réappropriés la gare de Lyon Part Dieu et ont reçu à plusieurs reprises les encouragements des usagers.

    Dans la Loire, 70 cheminots de St-Etienne, Feurs et Roanne se sont réapproprié la gare de Montbrison pour la journée.

    Et les gares, elles sont a qui ? elles sont a nous !


  • Appel à soutien contre l’expulsion de la maison Mandela assignée par la Métropole le lundi 11 juin 

     
     
    la Maison Mandela, un ancien bâtiment vacant de la Métropole, abrite et sert de refuge depuis le mois de janvier aux personnes sans-abri qui avaient été expulsés de l’esplanade Mandela près du quartier de la Part-Dieu. Le 12 février 2018 des membres du collectif Agir Migrants ont été assignés devant le tribunal par la Métropole. Malgré l’ordre d’expulsion signifié pour le 1er avril, la maison Mandela est toujours debout !

    Le collectif Agir Migrants appelle à un rassemblement devant le Tribunal d’instance de Villeurbanne (3 rue Dr Pierre Papillon, Métro Gratte Ciel), lundi 11 juin à 9h

    Appel à soutien à la maison Mandela assignée devant le tribunal de grande instance par la Métropole réclamant son expulsion

    Le collectif Agir Migrants appelle à un rassemblement devant le Tribunal d’instance de Villeurbanne (3 rue Dr Pierre Papillon, Métro Gratte Ciel), lundi 11 juin à 9h pour défendre la mise a disposition citoyenne d’un immeuble vacant « la Maison Mandela » lieu d’hébergement de mise a l’abri, de refuge, pour les sans abris et migrant.es sorti.e.s du bidonville face à l’esplanade Mandela.
    Désaffectée depuis peu, la Maison Mandela est un bâtiment vacant appartenant à la Métropole. Ouverte le 13 janvier 2018, elle avait à l’origine vocation à accueillir 60 personnes dont 10 enfants qui dormaient dans le bidonville Mandela, sur l’Esplanade Mandela, bidonville qui a été expulsé le 9 février 2018.
    Rénovée par des citoyens volontaires afin d’offrir un logement décent à de très nombreuses personnes (familles, femmes seules, femmes enceintes, enfants), la Maison Mandela a permis 4 700 jours d’hébergement cumulés depuis son ouverture, dans 8 appartements.
    - Le 12 février 2018 des membres du collectif Agir Migrants ont été assignés devant le tribunal par la Métropole.

    - Le 1er avril un ordre d’expulsion est signifiée pour la maison Mandela.
    - Par l’intermédiaire de leur avocate, Agir Migrants a réussi à suspendre pour un temps l’expulsion. La Maison est ainsi toujours debout, proche de l’amphi Z et la Trappe à Cusset.
    - Cependant la Métropole, aveugle à la catastrophe humanitaire provoquée une nouvelle fois par la fermeture de nombreux foyer et lieux d’hébergements, réitère fin mai en demandant une nouvelle assignation en référé aux occupants de la maison Mandela, en ces termes :
    « La précarité de la situation des occupants et leur situation sociale particulièrement difficile ne peut supprimer le caractère illicite de l’occupation des lieux et justifier l’atteinte au droit de propriété de la Métropole de de Lyon ». (CA Lyon, 11 octobre 2016 Métropole de Lyon/Marcon. CA Lyon, 11 octobre 2016 Métropole de Lyon/Dadachev).
    De même, et encore (souligne l’avocat de la Métropole), la Cour d’Appel de Lyon a rappelé dans l’un de ses arrêts du 14 novembre 2017 que :
    « Les intimés ne contestent pas s’être introduits sciemment, sans droit ni titre, dans les lieux litigieux et leur éventuel état de nécessité ne peut supprimer le caractère illicite de l’occupation des lieux et justifier l’atteinte au droit de propriété de la Métropole de Lyon qui n’a pas à justifier d’une urgence à reprendre possession des lieux ». (En gras, souligné par l’avocat de la Métropole).

    Citoyen.ne.s de tous horizons, de toutes conditions, de toutes classes sociales, nous avons en commun cette insupportable sentiment de honte à l’égard d’une politique conduite au nom du droit de la propriété et contre la vie des personnes hébergées, par la seule cupidité et la vénalité.

    Nous refusons que cette politique soit conduite en notre nom.
    Nous refusons que notre patrimoine public, notre bien commun, puisse rester vacant des années quand certains pourraient être utiles.
    Nous refusons le désengagement de l’État de ses missions d’accueil et de mise à l’abri des personnes les plus vulnérables et la démission des collectivités face à la montée de la très grande précarité.
    Nous refusons qu’en 2018 que dans le même temps ou, au cœur de la politique de la ville et son chantier exponentielle d’innovation de la ville, de "pôle d’excellence", que d’hiver en l’hiver, durant les canicules d’été, que la Métropole mette "en vacance" c’est-à-dire à la rue des personnes vulnérables. Que notre société dont la fierté passée est d’être à l’aune du "droit d’asile" puisse laisser des milliers de personnes vivre sans abri et sans solution dans des conditions inhumaines et dégradantes.
    Nous ne pouvons tolérer la dissimulation statistique qui consiste à soustraire des chiffres des personnes sans-abri, celles et ceux qui remplissent d’indigence les campements et bidonvilles.
    Enfin, nous refusons que notre patrimoine public qui, il le faut rappeler, est notre bien commun, puisse rester vacant des années quand certains bâtiments pourraient être utiles aux plus nécessiteux.

    Nos objectifs sont toujours les mêmes :
     - dans un premier temps il s’agit d’empêcher l’expulsion des familles de la Maison Mandela qui conduirait à remettre à la rue, sans solution, ces familles avec enfants et/ou personnes dont beaucoup ont une santé fragile.
     - dans un deuxième temps nous souhaitons que la Maison Maison puisse continuer à tenir son rôle de refuge, d’écoute, de soins, de suivi de personnes qui sans cela n’ont d’autres solutions que la rue, ce jusqu’à sa démolition, annoncée pour 2020
    La maison Mandela est en effet un lieu de transit, refuge d’urgence, un temps de repos pour de nombreuses personnes, comme Chez Marcel à Briançon (conventionné avec la participation de la mairie de Briançon). La Maison Mandela est aussi une équipe d’aidants bénévoles qui orientent, trouvent un hébergement voire un logement, qui aident pour l’accès aux soins médicaux et dentaires, à la scolarité des enfants, dispensent des cours aux enfants et adolescents.
    Ce faisant, la Maison Mandela et les bénévoles qui la font vivre, permettent de pallier les insuffisances de l’État et remplissent une mission de service public qu’il se refuse à assumer.
    Pendant que l’on écrit cet appel, des familles, des femmes enceintes, sont mises à la rue, pour être remplacées par d’autres personnes et familles, des enseignants et des parents d’élèves occupent des écoles pour mettre à l’abri ceux qui se retrouvent à la rue. Quelle est la logique induite pour tant de souffrances ?
    Ne désirant pas nous soustraire à l’autorité de l’État, nous souhaitons cependant lui rappeler ses obligations et manquements. Il nous semble également intéressant de souligner que, par nos efforts citoyens, nous avons permis de substantielles économies à la Métropole de Lyon (qui a par ailleurs déboursé 1,8 millions d’euros en dispositifs destinés à surveiller ses nombreux bâtiments désaffectés).
    Des citoyens citoyennes bienveillants les uns aux autres, les uns envers l’Autre,

    Rendez vous :
    Lundi 11 juin 2018 à 9 heures
    Devant le TGI de Villeurbanne
    3 rue Dr Pierre Papillon, Métro Gratte Ciel - Villeurbanne


  • agenda du collectif 69 de soutien au peuple palestinien

     

    Agenda Juin 2018






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