• Samedi 29 Mars 15 h-17 h

     

    Journée de la terre Palestinienne dédiée au Boycott de l’apartheid Israélien

     

    Apportez vos Keffiehs, drapeaux Palestiniens ...

     

    Place de la République à LYON

     

     

     


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    Tout le monde en grève

     

     rendez vous mardi 18 à 11h30 place des Cordeliers

     

     





  • Pacte de "responsabilité"

     

     

     

     


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  •  BD et BDS

    Jacques Tardi est en colère contre le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) qui l'a exposé cette année. Alors que la 41e édition de la manifestation s'est achevée dimanche soir 2 février, le dessinateur et scénariste français s'offusque, à son tour, que celle-ci ait été sponsorisée par l'entreprise israélienne de gazéification de boissons SodaStream, installée dans les territoires occupés. Consacrée au travail de l'auteur sur la première guerre mondiale, Tardi et la Grande Guerre était l'exposition phare du FIBD cette année. <<Si j'avais su au départ que le festival était financé par cette marque, jamais je n'aurais donné mon accord pour que mes planches soient accrochées à Angoulême. Je me serais abstenu >>, a-t-il indiqué au Monde.
    Jacques Tardi ajoute en fait sa voix à celle d'un groupe d'auteurs de BD de plusieurs  nationalités, parmi lesquels l'Américain Joe Sacco, qui avait envoyé une lettre ouverte, vendredi, à l'organisation du festival pour protester contre ce partenariat. Le père d'Adèle Blanc-Sec et son épouse, la chanteuse Dominique Grange, ont à leur tour écrit une lettre ouverte pour s'opposer à la présence de SodaStream sur les affiches du FIBD : << Une vaste exposition "Tardi et la Grande Guerre" présente, dans le cadre du festival, l'intégralité de son travail sur la guerre de 14-18, accompagnée le long de ce parcours par une bande-son des chansons de notre album CD Des lendemains qui saignent. Nous estimons donc, en tant qu'artistes participant à ce Festival (auquel toutefois nous n'assistions pas), avoirété pris en otages par ceux qui le dirigent et n'ont pas estimé nécessaire de nous informer que l'édition de cette année était en partie financée par une entreprise installée dans les Territoires palestiniens occupés, cautionnant ainsi la politique de colonisation de l'Etat d'Israël, le blocus de Gaza et les violations récurrentes des droits du peuple palestinien ! >>

    << PAS UNE ENTREPRISE HONTEUSE >>

    Interrogé par Le Monde pendant le festival, son délégué général, Franck Bondoux, s'était dit << particulièrement gêné >> par la première lettre ouverte des dessinateurs.<< Quand le festival s'engage avec un partenaire, il regarde naturellement qui il est >>, indiquait-il. << Concernant SodaStream, je ne vois pas en quoi cette entreprise est honteuse. Elle est implantée dans une colonie ancienne, en zone C, qui est née des accords d'Oslo entre Israël et l'OLP. Rien n'interdit à une entreprise de s'installer là dans l'attente d'un accord entre les deux parties, quand bien même celui-ci tarde particulièrement. SodaStream crée plutôt des passerelles. Elle emploie 500 travailleurs palestiniens qui travaillent dans de bonnes conditions. Cette entreprise n'a jamais été condamnée en France. Parler de "crime" à son encontre, comme le font ces auteurs, est une prise de position partisane. La rejeter reviendrait à la condamner : ce serait une injustice à l'envers >>, ajoutait-il.

    Installé dans la zone industrielle de Michor Adoumim, dans la colonie de Maalé Adoumim, à une dizaine de kilomètres de Jérusalem, SodaStream est dénoncée par les militants pour les droits des Palestiniens menacés par l'occupation israélienne.
    Avant le neuvième art, le septième avait déjà été secoué par une polémique liée à SodaStream. Le partenariat publicitaire entre l'actrice américaine Scarlett Johansson et la marque israélienne a provoqué un tollé médiatique.
    Plus de 80 auteurs de bande dessinée ont ajouté leur signature à celles de Jacques Tardi et Joe Sacco, parmi lesquels Baru et François Schuiten.

     

     

     


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                     qui sommes nous? 

     

    BATBAD est un blog animé par un groupe informel dont le but est de promouvoir le syndicalisme révolutionnaire. 

     

    UN SYNDICAT ! Parce que cette forme d’organisation - telle qu’elle a été définie par ses fondateurs et qui reste plus que jamais d’actualité - englobe à la fois le champ économique, politique, social et culturel. Parce qu’elle a écrit les plus belles pages de l’histoire du mouvement ouvrier. Parce qu’elle est directement issue du peuple et qu’elle représente au plus près ses intérêts. Parce qu’elle remet en cause le rôle dirigeant des partis au sein du mouvement social. Parce qu’elle offre une structure solide sur laquelle s’appuyer pour lutter au quotidien et tenter, demain, de réorganiser la société.

    DE COMBAT ! Parce que la plupart des syndicats sont actuellement englués dans la collaboration avec les classes dirigeantes. Parce que l’État et le patronat ne se laissent pas convaincre par de belles paroles. Parce que les intérêts des travailleurs s’opposent radicalement aux intérêts du capitalisme. Parce que seule la lutte est payante (grèves, occupations, manifestations, boycott...). Parce que les grandes avancées sociales n’ont été arrachées que dans l’action et la mobilisation

    AUTOGESTIONNAIRE ! Parce que les permanents syndicaux, dans leur ensemble, génèrent (inconsciemment ou non) la passivité et la bureaucratie au sein de leurs organisations. Parce que les décisions doivent être prises à la base par les syndiqués eux-mêmes. Parce que nos délégués sont élus sur des mandats précis et qu’ils sont révocables à tout moment par l’assemblée générale du syndicat. Parce que nous sommes soucieux de l’autonomie des syndicats locaux et respectueux du fédéralisme. Parce que nous préconisons l’auto organisation des luttes (comités de grève, coordinations...).

     SOLIDAIRE ! Parce que les hiérarchies de salaires et de fonctions ainsi que les différences de statuts, renforcent les divisions et l’égoïsme au sein de la population, et s’opposent à la construction d’une société égalitaire et autogérée... Parce que seules la réflexion et l’action interprofessionnelles ou inter catégorielles permettent d’éviter le corporatisme... Parce que les luttes des femmes, des chômeurs, des précaires, des mal logés, des sans-papiers, des lycéens et des étudiants sont aussi les nôtres. Parce que les peuples du monde entier sont tous victimes des mêmes maux.  

    ET INDEPENDANT DES PARTIS ! Contrairement à d’autres organisations syndicales, un syndicat révolutionnaire ne roule pour aucune organisation politique. Contrairement à d’autres, il ne donne aucune consigne de vote ou d’abstention lors des élections présidentielles, législatives, régionales ou municipales (estimant que les individus sont capables de se déterminer librement). Contrairement à d’autres, il place l’organisation syndicale au coeur du combat social et en fait un élément clef de son projet de transformation économique et politique… refusant ainsi aux organisations politiques (quelles qu’elles soient) le droit de parler à la place des travailleurs, de diriger leurs luttes, d’incarner seuls l’alternative au système actuel. D’ailleurs, l’adhésion à un syndicat révolutionnaire ne doit passe faire sur des critères purement idéologiques. Elle se fait sur la base d’une pratique fondée sur la démocratie directe (contrôle des négociations par les travailleurs eux mêmes, délégués mandatés précisément en assemblée générale et révocables à tout moment, etc.) et sur la base de la lutte des classes

     

    ON A TOUJOURS RAISON, DE SE SYNDIQUER !

     

        Un syndicat, pour quoi faire ?

    - Défendre ses conditions de travail (salaire, temps de travail, dignité, etc.)
    -  Ne pas rester seul face à sa hiérarchie
    - Connaître ses droits
    - Savoir ce qui se passe dans l’entreprise et dans les administrations
    - Se tenir informé des événements hors de nos lieux de travail

    Un syndicat c’est choisir :

    -  la solidarité contre l'individualisme et l'isolement. Face à l'exploitation, face à leur mépris,

    seul on peut se débrouiller pour s'en sortir, mais c'est en s'unissant qu'on peut garder la

    dignité qu'on nous vole chaque jour.

    -  La lutte collective contre le chacun pour soi. S'ils ne sont pas capable denous respecter,

    nous le leur imposerons. N'ayons plus peur de relever la tête!

    -  L'espoir contre la résignation. Parce que nous valons mieux que la vie qu'ils nous imposent!

    Nous n'aurons que ce que nous prendrons.

    -  L'esprit critique contre les fausses évidences du pouvoir et des médias

    -  L'autogestion contre la chefferie et les rapports de pouvoir. Pour nous,lutter c'est se

    prendre en main et ça ne peut se faire avec une hiérarchie syndicale.

     Chômeurs, précaires, travailleurs en formation, en activité ou à la retraite...

    Pour nous, la lutte des chômeurs et précaires est liée à celle des salariés en CDI ou fonctionnaires. Nous avons les mêmes intérêts : défendre nos droits face aux patrons et à l’État. Chacun a sa place dans notre syndicat, d’autant plus que précarité et chômage sont souvent synonymes de surexploitation, d’isolement et de mépris. Dans cette situation, se syndiquer, c’est oser l’arme de la solidarité et de la lutte !

    Face aux attaques de l’Etat et du patronat,
    Ne te résigne pas, syndique-toi !

    Et n’oublie pas, tes patrons sont syndiqués et organisés : Medef, CGPME, chambres de commerce, corporations artisanales, etc.