• Rassemblement Place des Terreaux

    Mercredi 30 juillet à 18h

    "Arrêtez le massacre, Levez le blocus de Gaza !"


     

    Ce lundi 28 juillet, l’attaque israélienne a repris, notamment sur Beit Lahia, au Nord de Gaza, malgré les demandes de cessez le feu adressée par l'O.N.U et Obama à Israël.

    L’agence Ma’an rapporte que l’armée israélienne a bombardé un parc près de la plage ainsi que l’hôpital al-Shifa, tuant au moins 10 enfants !

    Après la condamnation par l’UNRWA de l’attaque israélienne sur une de ses écoles à Gaza, provoquant la mort de 15 personnes jeudi, Israël a empêché une équipe de l’UNRWA de mener une investigation sur place, par des tirs d’artillerie tout autour de l’école ce vendredi !

    Depuis le début de l’agression israélienne, 1 035 Palestiniens ont été tués dont 236 enfants. Trois morts sur quatre sont des civils, selon l’ONU.

    L’armée israélienne, qui a entamé le 17 juillet la phase terrestre de son offensive, a perdu 43 soldats.

    Malgré le massacre on attend toujours les sanctions internationales ! On attend toujours que la France et L’Europe sanctionnent Israël pour stopper ce massacre.

    Nous appelons à un nouveau rassemblement

    Mercredi 30 juillet à 18h

    Place des Terreaux LYON

    Nous exigerons :

    - L’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza (air et mer) et de l’agression terrestre

    - La levée du blocus illégal et criminel sur Gaza

    - La fin de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem

    - La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens

    Toutes les sanctions prévues par le droit international doivent s’appliquer à Israël et tous les droits nationaux du peuple palestinien doivent être respectés !

     

    Comuniqué du bureau international de la cnt

    Le massacre contre la population palestinienne de Gaza se poursuit à une
    ampleur rarement vue : un enfant meurt toute les heures en moyenne depuis
    plusieurs jours, les écoles sont bombardées tout comme les hôpitaux, des
    quartiers entiers sont rasés... Le bilan actuel est terrible. Au minimum
    1100 vies ont été arrachées, des milliers de personnes blessées, des
    milliers de familles brisées, au moins 100 000 réfugiés errent à
    l’intérieur de Gaza...

    La 3e Intifada est peut-être en train de débuter. Plus de 20 000 personnes
    ont manifesté de Ramallah vers Jérusalem. Bloquées au check-point de
    Qalandia, les affrontements ont fait quatre morts et une centaine de
    blessés. D’autres manifestations ont lieu un peu partout en Cisjordanie,
    de Naplouse jusqu’à Bethléem. D’après nos camarades vivant à côté
    d’Hébron, "la guerre a débuté aussi en Cisjordanie". Plusieurs morts sont
    déjà à déplorer. En Palestine 48, de multiples rassemblements réunissant
    des Israéliens opposés à la guerre ont été attaqués par l’extrême-droite
    sioniste. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblés ainsi à
    Tel-Aviv samedi soir. Toujours en Palestine 48, les arabes israéliens se
    mobilisent dans des manifestations lourdement réprimées par la police.
    Enfin, en Cisjordanie et en Palestine 48, la grève générale a commencé.

    Pour soutenir la résistance du peuple palestinien face à l’occupation
    coloniale et raciste qu’il subit, de nombreuses manifestations ont eu lieu
    à Paris comme partout en France. Les défilés sont énormes et la
    mobilisation des quartiers populaires est impressionnante. La CNT a toute
    sa place dans une mobilisation internationaliste qui s’oppose à
    l’impérialisme et à la colonisation, et qui regroupe majoritairement les
    classes populaires. Nos camarades palestiniens rejettent tout soutien de
    l’extrême-droite, celle-ci ayant des valeurs incompatibles avec la lutte
    contre le colonialisme et l’impérialisme capitaliste.

    Le Groupe de Travail Palestine du secrétariat international de la CNT
    appelle :

        à se joindre aux manifestations de solidarité qui seront organisées.
        à renforce la campagne BDS dont la CNT est signataire.

    Le Groupe de travail Palestine dénonce avec force la décision de la
    préfecture de Paris d’interdire des manifestations. Ces interdictions sont
    le reflet de l’autoritarisme de l’État et de ses réflexes coloniaux vis à
    vis de cortèges composés des classes populaires et des populations issus
    de l’immigration.