• Rassemblement Samedi 29 juillet 2017 à 15h

    Place de la République à Lyon 2°

    en solidarité avec la Palestine

    Les restrictions d’accès à l’esplanade des mosquées à Jérusalem faites aux Palestiniens doivent cesser immédiatement. Elles s’inscrivent dans un contexte de provocations continuelles notamment depuis Octobre 2015, d’épuration ethnique, de judaïsation de la ville de Jérusalem, de colonisation continue, de destruction de maisons palestiniennes, de blocus inhumain de Gaza, encore renforcé par les récentes restrictions drastiques sur la fourniture d’électricité (3 heures par jour !).
    Face à cela, des mobilisations ont lieu dans toute la Palestine, à Jérusalem bien sur, mais aussi en Cisjordanie ; Hébron, Ramallah, Gaza etc.


    Face aux manifestations palestiniennes, Israël réprime avec la plus grande brutalité utilisant même des balles réelles. Six jeunes palestiniens ont été tués depuis une semaine.
    Partout dans le monde des protestations de solidarité ont lieu : New-York, Casablanca, Beyrouth, Amman etc.


    La situation d’injustice qui règne sur la Palestine (devant des États qui ferment les yeux, appellent les deux camps à la retenue, mettent sur le même plan l’agresseur et l’agressé) menace la stabilité, les institutions et le droit international. La loi du plus fort qui dicte la politique du gouvernement israélien ne doit pas devenir la règle !
    Nous exigeons :
    La fin des restrictions d’accès à l’esplanade des mosquées (Al-Aqsa) pour les Palestiniens.
    Une intervention forte du gouvernement français : Reconnaissance (enfin) de l’État de Palestine, des sanctions réelles vis à vis d’Israël. (sanctions diplomatiques, économiques, embargo militaire ...)
    La France doit au niveau de l’Europe s’engager pour la suspension de l’accord d’association.

    Pour notre part nous développerons la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) jusqu’à ce qu’Israël respecte le droit international et humanitaire, et appelons chaque personne de conscience à la rejoindre.


  •  Contre la loi travail

    manifestation le vendredi 14 Juillet à 17h place Guichard

     

    Malgré une large mobilisation au printemps dernier contre la loi travail portée par le gouvernement socialiste, Macron semble bien décider à mener l’attaque la plus violente de ces dernières décennies contre les travailleuses et travailleurs, au grand bonheur des capitalistes. Face à cette offensive, prenons la rue le 14 juillet à 17H et démontrons notre détermination. Le gouvernement entend légiférer par ordonnance cet été afin de précipiter la procédure législative et éviter la réaction de tous celles/ceux qui en seront affecté·e·s. Concrètement, ce projet d’ordonnances permet tous les coups sans distinction !

    Au programme :

    • Généralisation des CDD et remise en cause des CDI • Licenciement sans contrainte et suppression des risques de condamnation des patron·ne·s

    • Obligation pour les chômeur·euse·s d’accepter des boulots indécents et sabotage de l’assurance chômage

    • Négociation entreprise par entreprise des conditions de travail et de la sécurité

    • Réduction des contre-pouvoirs des représentants du personnel et des syndicats
    Toutes ces attaques n’ont qu’un seul but : Augmenter les profits et le pouvoir des patron·nes au dépend des salaires, des conditions de travail et des salarié·e·s. La conséquence directe de ces mesures anti-sociales sera inévitablement l’explosion du nombre de travailleur·euse·s pauvres. La sécurité sociale, les retraites, l’éducation, les fonctionnaires... sont aussi menacés dans l’année !


  • LE REMUE-MENAGE REPREND A LA CLINIQUE DU VAL D’OUEST

    Une quinzaine de salariées SAMSIC ont décidé de se remettre en GREVE ce JEUDI 06 JUILLET à partir de 9h devant la Clinique du Val d'Ouest (39 chemin de la Vernique 69130 Ecully) . Au son des casseroles, chansons, elles ont décidé d'interpeller à nouveau le directeur de la Clinique sur la répression syndicale et le non respect des engagements pris par leur employeur SAMSIC, lors de la dernière grève le 22 juin dernier. Elles ont besoin de vous tous, citoyens, militants, pour venir les soutenir dans leur remue-ménage, interpellant les patients, le personnel hospitalier, et tous les passants afin d'obtenir la réintégration de leurs collègues et de nouvelles garanties. VENEZ FAIRE DU BRUIT! Et pour ceux qui ne pourraient pas, voici une caisse de grève pour les soutenir: https://www.lepotcommun.fr/pot/ai9ucd6i
    Marielle, CNT SO

    Les femmes de ménage repartent en grève pour dénoncer la répression syndicale et le non-respect des engagements pris par leur employeur

    Ce jeudi 06 juillet, à partir de 9h, les femmes de ménage de la Clinique du Val d’Ouest décident de se remettre en grève pour dénoncer la rupture du contrat d’une collègue gréviste et le non-respect de l’accord de fin de conflit signé lors de la grève du 22 juin dernier. « On en s’arrêtera pas tant qu’on n’aura pas ce qu’il a promis » assure Ismahan, agent de service hospitalier à la Clinique du Val d’Ouest. Le 22 juin, Ismahan et ses collègues avaient décidé de se mettre en grève pour dénoncer la surcharge de travail. Au son des casseroles, trompettes et chansons, elles avaient obtenu le soutien des patients, du personnel et de la direction de la clinique. Celle-ci avait obligé le directeur de la société SAMSIC, à qui elle sous-traite le nettoyage, à venir négocier avec les salariées grévistes. A la suite de plusieurs heures de négociation, elles obtiennent le renforcement des effectifs, des augmentations de salaires (de 35 à 150€/mois), le passage des CDD en CDI, et l’amélioration des produits et matériel. Mais deux semaines plus tard, les salariées n’ont toujours pas vu la couleur de leur avenant, le contrat d’une salariée a été rompu pour avoir fait grève et une en CDD n’a pas été renouvelée. Syndiquées à la CNT Solidarité Ouvrière, les salariées excédées ont décidé de poursuivre leur mouvement et d’alerter le directeur de la clinique du Val d’Ouest, M. Benetton, afin qu’il appuie leurs demandes et mette fin à la répression syndicale. Elles appellent également tous les citoyens solidaires à venir les soutenir. « Nous resterons en grève tant que la répression continuera et que les engagements pris le 22 juin dernier ne seront pas tous respectés » affirme Klodjana qui a travaillé sans contrat pendant plus d’un mois.


  • Ils ont expulsé Djelil!

    Le Préfet du Rhône n’a pas de quoi être fier. En jetant un gamin de 15 ans hors du dispositif d’aide sociale à l’enfance dans lequel il commençait à s’intégrer, en l’enfermant 3 semaines derrière les grilles d’un centre de rétention jusqu’à susciter l’émotion de pas mal de policiers qui auraient aimé le voir libéré, puis en repoussant l’enfant hors de France comme si c’était un chien, il a bien joué son rôle dans la chasse aux migrants arrivés jusqu'à nous, rescapés du désert ou de la Méditerranée. Il pourra réclamer sa médaille au gouvernement Macron, dans la spécialité traque des enfants étrangers !

    Djelil a accepté l’Italie pour ne pas risquer d’être renvoyé en Afrique. L’Italie ne l’a pas refusé puisqu’il y avait été enregistré à son arrivée, mais comme il s’était déclaré majeur en pensant arriver comme ça plus vite en France, elle l’a repris comme majeur et ce soir il n’y a pas de place à Venise pour l’enfant mineur qu’il est. A l’aéroport, dans les bureaux de la PAF italienne, ne parlant pas l’italien et avec le manque de maturité liée à son âge, sans doute n’a t-il pas su revendiquer assez haut et fort sa véritable identité, mais les flics ne lui ont posé aucune question. Donc Djelil est ce soir seul à la gare de Venise, s’apprêtant à dormir dehors, puisque le voilà transformé en enfant des rues par la grâce des politiques migratoires de l’Union européenne.


    Pendant que les riches deviennent de plus en plus riches, le monde capitaliste écrase des milliers de vies, celles de ceux qui sont nés du mauvais côté de la barrière et ne présentent plus grande utilité dans leur course aux profits. Les migrants meurent par milliers en Méditerranée et les ONG qui cherchent à les sauver sont accusées de complicité avec les passeurs. Les subventions européennes finiront, elles, par arroser les vrais réseaux de passeurs, ceux qui séquestrent, torturent et sucent l’argent des migrants, mafias à qui il sera de plus en plus demandé de retenir les migrants au-delà de la Méditerranée…


    Il y a une urgence absolue à ce que les luttes pour les droits des migrants, contre la misère et l’exploitation, s’amplifient grandement.


    Ce soir, révolte et amertume. Et toujours, recherche de contacts solidaires à Venise... Merci de vos réponses!


  • Projet de loi sur la sécurité intérieur

    qu'est ce qui va sortir du Colomb?

     

    Le nouveau ministre de l'intérieur (et toujours merde Lyon) nous a pondu un nouveau projet de loi sécuritaire sensé rendre obsolète l'état d'urgence. 

     

    A quoi doit t'on s'attendre de la part du ministre des matraques, des bavures et de la chasse aux migrant-es? 

    Le syndicat de la magistrature propose un premier décryptage:

     

    conférence de presse de décryptage du texte :

     

     


  • LIBERTÉ POUR DJELIL ENFERMÉ AU CRA AUCUNE EXPULSION

    MANIFESTATION, vendredi 30 JUIN 18 h, départ face au Palais de justice, rue Servient en direction de la préfecture

     

    Djelil 15 ans et 8 mois est enfermé au Centre de rétention Saint-Exupéry suite à une OQTF sans délai avec interdiction de retour délivrée par le préfet. La préfecture qui a considéré sa présence en France comme une “menace à l’ordre public” (sic) prépare son expulsion vers l'Italie dans les jours à venir en utilisant la “procédure Dublin” (Cette procédure dite de “réadmission” consiste à renvoyer un étranger dans le 1er pays d’Europe sur le sol duquel il a posé les pieds). À son arrivée à Lyon, Djelil a subi une évaluation de la MEOMIE (Mission pour l’Évaluation et l’Orientation des Mineurs Isolés Étrangers, un service de l’ASE sous la responsabilité de la Métropole). La MEOMIE n’a alors pas mis sa minorité en doute et l’a mis à l’abri. Son acte de naissance jugé faux par la fraude documentaire ne prouve pas pour autant la majorité de Djelil, ni sa volonté d’escroquer la France (rappelons qu’en Côte d’Ivoire, 2,8 millions ne sont pas enregistrés à leur naissance. Il en est de même des tests osseux qu’on lui a fait subir lesquels donnent un âge pouvant varier de 17 ans possible aux dents à 18 ans à la main et de 21 à 35 ans à la clavicule ce qui permet de retenir un âge moyen entre 26 ans et 29 ans avec un âge minimum de 21 ans”. (sic) Le préfet se réfugie derrière les jugements des tribunaux qui ont confirmé ses décisions. Mais les tribunaux se sont renvoyés la balle sur l’âge de Djelil considérant qu’il lui appartenait de faire lui-même la preuve de sa minorité. Exigence absurde quant on sait la complexité des démarches à faire pour un mineur né en Côte d’Ivoire de parents Burkinabés et alors que Djelil est enfermé au CRA ! Rappelons que la MEOMIE qui l’a pris en charge en tant que mineur durant 4 mois ne lui a fait rencontrer aucun juge des enfants et ne lui a donné aucun moyen de consolider son identité. Et Djelil n’a pas été scolarisé en dépit de ses demandes et de l’obligation scolaire qui s’applique à tout jeune de son âge quelle que soit sa situation administrative.

    Djelil ne doit pas être renvoyé en Italie où il pourrait être enfermé, ou devenir un enfant-fantôme errant seul sans identité ni reconnaissance ! Djelil doit être libéré, retrouver la protection de l’ASE, être scolarisé dès la rentrée

    À la veille des vacances, tout est à craindre. Si Djelil est expulsé, d’autres jeunes (mineurs ou non) risquent de subir le même sort.

    D’autant que les propos du ministre de l’Intérieur et les actes de ces dernières semaines annoncent la mise en place d’un nouveau durcissement : à Lyon, refus d’hébergement et chasse d’étrangers en procédure de demande d’asile, mineurs laissés à la rue ; familles avec enfants scolarisés à Vaulx-enVelin mises à la rue début juin par le préfet ; accueil à coups de gaz lacrymogène d’exilés fuyant l’Afghanistan, la Syrie, le Soudan, l’Érythrée... à Paris (au centre dit de « premier accueil » de La Chapelle) ; intensification de la traque et du harcèlement des personnes migrantes et de ceux qui souhaitent leur venir en aide à Calais, à Nice, dans la vallée de la Roya : « rarement les autorités n’avaient semblé si déterminées à harceler les migrants » (Médecin du Monde , 17/06/17)…


  • Tou.te.s dans la rue le 19 juin

     

    A l’appel du front social, manifestation à Lyon le 19 juin au départ de Hôtel de Ville.

    Ne laissons pas de répit à ce gouvernement de flics et de patrons !
    Nous connaissons déjà les intentions offensives de Macron contre le code du travail et nos conditions d’existence. Ne lui laissons aucun délai pour appliquer ses mesures antisociales : le temps est à la mobilisation, pas à la négociation !


    - La loi El Khomri permet aux accords de branche et d’entreprise de s’appliquer même en étant moins favorables aux travailleurs que le code du travail. Macron prévoit d’étendre ces abus aux salaires et au temps de travail : c’est la remise en cause du SMIC et des 35 heures.
    - En plus du salaire direct, c’est le salaire différé qui est attaqué (ce qu’on appelle les cotisations sociales). En passant une part du salaire différé en salaire direct, Macron désire fragiliser et condamner à terme notre système de protection sociale : assurance chômage, assurance maladie et hôpitaux, allocations familiales, retraite, etc : toutes les aides sociales en souffriront.
    - En plafonnant les indemnités prud’homales, Macron souhaite donner les pleins pouvoirs aux patrons pour licencier abusivement les salariés.
    - Avec 120000 suppressions de postes dans la fonction publique, les fonctionnaires des collectivités territoriales mais également de l’Éducation nationale n’ont qu’à bien se tenir. Ces suppressions rendront caduques ses promesses de réduire la taille des classes scolaires.
    - Comme ses prédécesseurs, Macron entend renforcer la présence militaire française en Afrique et au Moyen-Orient ainsi que les politiques sécuritaires en France : parade en blindé, voyage au Mali s’inscrivant dans l’impérialisme français, prolongation de l’état d’urgence, renforcement des pouvoirs de la police, nomination de Gérard Collomb en tant que ministre de l’Intérieur, sans doute récompensé pour l’ensemble de son œuvre sécuritaire : répression des mouvements sociaux, vidéosurveillance, criminalisation des prostituées, expulsions locatives, chasse aux sans-papiers...
    - La construction de plus de prisons ne servira non pas à les désengorger mais à emprisonner plus de personnes précaires, dans le cadre de la criminalisation de la précarité.


    Comme toujours, cette marche forcée vers l’ubérisation touchera plus durement les plus précaires d’entre nous, les femmes et les personnes issues de l’immigration.
    Macron entend mener ses attaques à l’aide d’ordonnances dont l’application immédiate sans l’aval de l’Assemblée Nationale limitera drastiquement notre capacité d’organisation. C’est pourquoi il est primordial de construire la mobilisation la plus large possible en se constituant en tant que front social et ainsi se doter d’une véritable capacité d’action. Syndicalistes et associations, jeunes et moins jeunes, précaires, nous devons tou·te·s passer outre l’inertie, la division et le sectarisme pour passer à l’offensive dès maintenant.

    Manifestation au départ de Hôtel de Ville le 19 juin à 18h

     

    P.-S.
    Le Front Social est une coordination composée de syndicats, associations, collectifs, médias alternatifs, de militants, de femmes et d’hommes construisant la riposte à la politique libérale du président Macron et la convergence des luttes.


  • APPEL AU RASSEMBLEMENT VENDREDI 16 JUIN à 17h30 devant la préfecture (rue Dunois) !

     

    Après le rejet des recours de Djelil, par la Cour d’appel et le Tribunal administratif, la menace de l’exécution de son expulsion voulue par le préfet se fait de plus en plus pressante.
    Soyons nombreuse et nombreux à venir le soutenir !
    RASSEMBLEMENT VENDREDI 16 JUIN à 17h30 devant la Préfecture du Rhône
    (rue Dunois)

    Djelil Guigma est un jeune Burkinabé, né en Côte d’Ivoire. Âgé aujourd’hui de 15 ans et 8 mois, il est actuellement détenu par la Police des Airs et des Frontières au Centre de Rétention Administratif de St Exupéry. Mis à l’abri par la MEOMIE lors de son arrivée en France, cette dernière ne l’a en aucun cas aidé à obtenir des papiers dans son pays d’origine. Suite à des tests d’âge osseux qui lui donnent 17 ans au poignet, 17 à la clavicule et 29 aux dents, le parquet a ordonné sa mise en rétention en vue d’une expulsion imminente ! Djelil a épuisé les recours possibles (devant le JDL, le TA et la Cour d’Appel). Les tribunaux exigent qu’il produise de nouveaux papiers d’identité - alors que de telles démarches en 5 jours depuis un centre de rétention sont impossibles. Aujourd’hui, Djelil n’a toujours pas été relâché et le risque de son expulsion se fait chaque jour plus pressent.
    Djelil a déjà traversé la moitié d’un continent à pied, il a été emprisonné en Libye et a risqué sa vie en mer, ne laissons pas la France continuer la spirale infernale de la violence !!
    A partir du doute sur son acte de naissance, la majorité du gosse est devenue une certitude pour le parquet et le préfet alors qu’elle ne peut raisonnablement découler ni d’un présumé faux acte de naissance, ni de tests osseux aux résultats aussi vagues.
    A ce régime, de très nombreux autres mineurs isolés dont l’état civil n’est pas encore consolidé peuvent se voir délivrer une OQTF sans délai avec interdiction de retour, avant de se retrouver au CRA et dans des avions les refoulant ! Le Préfet expérimente avec Djelil une méthode de rejet des mineurs isolés étrangers encore plus brutale, arbitraire, et expéditive que tout ce qu’on a connu jusque là.
    LIBÉRATION IMMÉDIATE POUR DJELIL !





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