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    Contre-information sur la Grèce avec Yannis Youlountas : négociations, grexit, etc.  

     

     


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    Communiqué de l’AFPS,mardi 23 juin 2015

    Laurent Fabius vient de faire une « visite d’exploration » les 20 et 21
    juin au Proche-Orient pour présenter un projet d’initiative française au
    Conseil de sécurité. La réponse israélienne est tombée avant même qu’il
    ait rencontré Benjamin Netanyahou : pas question pour Israël de se plier
    à un quelconque « diktat international ». Et pour qu’il n’y ait pas
    d’ambiguïté, Netanyahou a précisé lors de son entretien avec Fabius que
    la solution « ne viendra pas de résolutions de l’ONU qu’on tente
    d’imposer de l’extérieur ».

    Comment la France peut-elle dans ces conditions faire mine d’accorder le
    moindre crédit au Premier ministre israélien lorsqu’il se dit prêt à
    « reprendre les négociations à tout moment » lui qui a été élu en
    proclamant « avec moi, vous n’aurez pas d’Etat palestinien » ?

    Il est temps pour la diplomatie française de passer aux choses
    sérieuses. Vouloir amadouer l’équipe en place à Tel-Aviv ne mène à rien.
    Il faut sans plus attendre reconnaître l’Etat de Palestine. Laurent
    Fabius le disait en décembre 2014, « ce n’est pas une faveur, pas un
    passe-droit, c’est un droit ». Il faut aussi, pour s’en tenir au droit,
    interdire l’entrée des produits des colonies sur le marché français et
    dissuader toute relation d’affaire en rapport direct ou indirect avec la
    colonisation.

    La France peut et doit sans délai mettre fin à toute coopération
    militaro-policière. Elle doit en même temps s’engager pour la suspension
    de l’accord d’association UE-Israël.

    Elle doit agir avec force pour mettre fin au blocus de Gaza et, alors
    qu’une flottille internationale fait route pour y porter un témoignage
    de solidarité, intervenir pour que cette flottille arrive à bon port
    librement.

    Le 29 juin prochain, le vote du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU
    sur le rapport de la commission d’enquête concernant les violations du
    droit international et des droits de l’homme commises depuis le 13 juin
    2014 dans l’ensemble du territoire palestinien occupé (y compris
    Jérusalem Est) en particulier dans la bande de Gaza, lui donnera
    l’occasion de rattraper son incompréhensible abstention lors de la
    création de cette commission d’enquête indépendante sur les crimes
    commis dans ce contexte.

    Ne pas agir maintenant et avec force reviendrait à renoncer à la paix et
    à accepter que s’installe un chaos qui ne se confinera pas à la région.

    Le Bureau national

     


  • Réchauffement climatique

     

    Les rapports du GIEC (Groupement international d'études sur le climat)
    et les études du Comité scientifique sur la recherche antarctique
    prévoient une montée importante des océans si la température de la
    planète augmente de 4°C comme prévu dans les 70 prochaines années. C'est
    dans ce contexte qu'un sommet consacré aux changements climatiques (COP
    21) sera organisé du 30 novembre au 15 décembre 2015 à Paris dans le
    cadre des Nations unies. Mais que peuvent les sommets internationaux
    face à un capitalisme qui domine la planète entière, ne cesse de vouloir
    tout réduire à de la marchandise et, dans sa logique productiviste,
    gaspille, épuise et détruit une à une toutes les ressources de la nature ?

    Clip du secteur vidéo CNT :  rechauffement-atmosphere-montee-oceans-et-capitalisme


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    Téfal: Pétition de soutien adressée au ministre1 juin

    Pétition à l’initiative de l’intersyndicale CGT, SUD, FSU, FO, CNT

    Une inspectrice du travail de Haute Savoie comparait devant le tribunal correctionnel d’Annecy le 5 juin 2015 en tant que prévenue pour recel (passible de 5 ans d’emprisonnement et de 375000 euros d’amende) et violation du secret professionnel (un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende) à la suite d’une plainte déposée par l’entreprise TEFAL.

    De quoi s’agit-il exactement : l’Inspectrice du travail a été rendu destinataire, par une personne conservant l’anonymat, de documents internes à l’entreprise démontrant que TEFAL agissait auprès de la Préfecture et de la hiérarchie de l’agent pour obtenir sa mutation. Ces documents ont servi de base à la rédaction d’un procès-verbal d’obstacle aux fonctions de l’agent.

    Or, alors qu’elle a pendant plusieurs mois subi des pressions qui ont entraîné une dégradation de sa santé au travail, la plaçant dans l’impossibilité de poursuivre son contrôle de l’entreprise, cette inspectrice du travail est aujourd’hui poursuivie par le parquet d’Annecy à la demande de TEFAL pour avoir fait son travail et dénoncé l’obstacle à ses fonctions.

    Le Procureur, toujours sur plainte de TEFAL poursuit également le salarié, déjà licencié pour faute lourde, qui a alerté notre collègue sur les agissements délictueux de l’entreprise.

    Tandis que Le Ministre du Travail n’a toujours pas condamné publiquement les agissements de l’entreprise TEFAL, cette dernière veut broyer l’Inspection du travail avant que les projecteurs ne soient braqués sur ses agissements et les infractions qu’elle a commises au détriment de ses salariés.

    Le procureur d’Annecy choisit de poursuivre le salarié et l’inspectrice du travail sur plainte de TEFAL plutôt que d’engager des poursuites à l’encontre de l’entreprise qui commet un délit d’obstacle.

    Ce n’est pas la première fois que le patronat local trouve ainsi le soutien de la justice dans le traitement des affaires de droit du travail qui l’oppose aux syndicats ou aux salariés.

    Nous demandons l’abandon des poursuites pénales pour l’inspectrice du Travail et pour le salarié, lanceur d’alerte !

    Nous demandons au Ministre du Travail de condamner publiquement et fermement cette attaque contre l’Inspection du travail.

    signez la pétition en ligne

     

    Pour plus d'infos, et pour le suivi de l'affaire: http://www.cnt-tas.org/

     


  • Appel à rassemblement de la coordination urgence migrant

     

    En soutien aux 150 personnes logées dans un local à Décines suite à l’expulsion du squat d’Yves Farges, nous vous appelons à un rassemblement le Jeudi 4 juin, 18h30, devant la Préfecture.

     

    La Coordination Urgence Migrants, qui est composée actuellement de militants, d’associations : ATD, CLASSES, LDH, Jamais sans toit, RESF, …, face au carences de l’Etat, recherche des solutions de mise à l’abri avec accompagnement de personnes migrantes, dans des écoles, des paroisses et chez des particuliers.

    Suite aux expulsions de mi-avril, dans l’urgence, la Coordination a assuré la mise à l’abri de 150 personnes, dans un local loué à Décines.

    Le préfet s’y est invité le lundi 25 mai afin de présenter la politique de l’Etat :
    - 80% des personnes qui étaient au squat de la rue Yves Farge devront repartir dans leur pays.
    - Etrangers malades = retour au pays.
    - Familles avec enfants de moins de 3 ans = retour au pays.
    - Les recours : inutile d’en faire, ils seront tous rejetés.
    - Plus aucune régularisation.Retour ligne manuel
    - Aucun hébergement ne sera proposé à ceux qui rentrent dans ces catégories lors de la fermeture du local, fixée au lundi 1er juin.
    - Pas de réquisitions de locaux car pas d’accompagnement possible.

    Par contre, le préfet s’engage si les personnes acceptent le retour dans leur pays :
    - à ce que ce retour se passe dignement.
    - à leur arrivée au pays, les personnes recevront une aide financière si elles sont restées plus de 6 mois en France.
    Si elles n’acceptent pas, en cas d’arrestation, leur retour au pays se passerait autrement.

    Une telle politique n’est pas digne. Une demande de rendez-vous a été déposée à la préfecture par la Coordination afin d’exiger un changement de politique.

    Nous vous appelons à soutenir cette demande, en participant au rassemblement lors de cette rencontre, le JEUDI 4 JUIN 2015, 18h30, DEVANT LA PREFECTURE, rue Dunoir (Lyon 3e).

     






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