• LE REMUE-MENAGE REPREND A LA CLINIQUE DU VAL D’OUEST

    Une quinzaine de salariées SAMSIC ont décidé de se remettre en GREVE ce JEUDI 06 JUILLET à partir de 9h devant la Clinique du Val d'Ouest (39 chemin de la Vernique 69130 Ecully) . Au son des casseroles, chansons, elles ont décidé d'interpeller à nouveau le directeur de la Clinique sur la répression syndicale et le non respect des engagements pris par leur employeur SAMSIC, lors de la dernière grève le 22 juin dernier. Elles ont besoin de vous tous, citoyens, militants, pour venir les soutenir dans leur remue-ménage, interpellant les patients, le personnel hospitalier, et tous les passants afin d'obtenir la réintégration de leurs collègues et de nouvelles garanties. VENEZ FAIRE DU BRUIT! Et pour ceux qui ne pourraient pas, voici une caisse de grève pour les soutenir: https://www.lepotcommun.fr/pot/ai9ucd6i
    Marielle, CNT SO

    Les femmes de ménage repartent en grève pour dénoncer la répression syndicale et le non-respect des engagements pris par leur employeur

    Ce jeudi 06 juillet, à partir de 9h, les femmes de ménage de la Clinique du Val d’Ouest décident de se remettre en grève pour dénoncer la rupture du contrat d’une collègue gréviste et le non-respect de l’accord de fin de conflit signé lors de la grève du 22 juin dernier. « On en s’arrêtera pas tant qu’on n’aura pas ce qu’il a promis » assure Ismahan, agent de service hospitalier à la Clinique du Val d’Ouest. Le 22 juin, Ismahan et ses collègues avaient décidé de se mettre en grève pour dénoncer la surcharge de travail. Au son des casseroles, trompettes et chansons, elles avaient obtenu le soutien des patients, du personnel et de la direction de la clinique. Celle-ci avait obligé le directeur de la société SAMSIC, à qui elle sous-traite le nettoyage, à venir négocier avec les salariées grévistes. A la suite de plusieurs heures de négociation, elles obtiennent le renforcement des effectifs, des augmentations de salaires (de 35 à 150€/mois), le passage des CDD en CDI, et l’amélioration des produits et matériel. Mais deux semaines plus tard, les salariées n’ont toujours pas vu la couleur de leur avenant, le contrat d’une salariée a été rompu pour avoir fait grève et une en CDD n’a pas été renouvelée. Syndiquées à la CNT Solidarité Ouvrière, les salariées excédées ont décidé de poursuivre leur mouvement et d’alerter le directeur de la clinique du Val d’Ouest, M. Benetton, afin qu’il appuie leurs demandes et mette fin à la répression syndicale. Elles appellent également tous les citoyens solidaires à venir les soutenir. « Nous resterons en grève tant que la répression continuera et que les engagements pris le 22 juin dernier ne seront pas tous respectés » affirme Klodjana qui a travaillé sans contrat pendant plus d’un mois.


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